Cette impression de flotter, d’errer dans le néant, de n’avoir plus de corps… Je crois que je suis en train de mourir. Mon esprit est embrumé et j’ai du mal à me souvenir comment je suis arrivé là. Ah oui ça me revient. J’ai traqué mon frère Dark Ciryus, car je le tenais pour responsable de mes souffrances. Responsable de m’avoir entraîné avec lui dans les méandres du côté obscure. Mes maîtres m’ont tant fait souffrir. J’ai attendu patiemment qu’il soit affaibli et je l’ai attaqué, à la manière des assassins Siths, en m’étant faufilé dans sa demeure sur Aldérande sans que personne ne me remarque. Mais malgré ses blessures, il sentit ma présence et attendit l’air de rien que je l’attaque. Je lançai une frappe d’éclairs contenant toute ma haine que j’éprouvais pour lui mais à mon grand désarroi il sortit son sabre à une vitesse fulgurante et para l’attaque. Puis il me fixa droit dans les yeux de son regard de mort :
« Te voilà enfin jeune frère. Tu t’es enfin décidé à m’affronter ? Je savais que tu profiterais que je sois affaibli pour tenter de me vaincre mais tu es encore loin de pouvoir me dominer ! Laisses-moi te montrer l’étendue du parcours qu’il te reste à faire. »
Son premier assaut me fit l’effet d’un monde qui s’écroule sur mes épaules. Puis il lança quelques attaques que je parvins à esquiver mais qui étaient d’une telle puissance que mes bras furent tout endoloris au bout de seulement quelques minutes. Je décidais de changer de tactique et de lancer des attaques à distance.
« C’est plutôt bien pensé de ta part Djiin, me dit-il, essaies donc de m’atteindre ! »
Mes coups furent sans effet et je su à cet instant que je perdrais le combat. Ciryus attaqua, toujours cette puissance qui me forçait à battre en retraite mais soudain ses attaquent devinrent plus rapides, beaucoup plus rapides et se fût le début de ma fin. Il me blessa à de multiples reprises, sans jamais m’achever. Il me poussa au-delà de mes limites, m’épuisa et me fit saigner jusqu’à la dernière goutte de sang. Puis ce fût le néant, cette impression de flotter, de n’avoir plus de corps qui me fasse tant souffrir.
Mais je ne mourus pas. Lorsque je repris conscience il était là, devant moi, et me regardait fixement.
« Djiin tu ne peux pas me vaincre. Je sais ce que tu penses de moi mais tu te trompes. Tes anciens maîtres t’ont retournés contre moi pour tenter de m’affaiblir mais en vain. Si je t’ai emmené avec moi à Korriban c’était pour veiller sur toi mais nos potentiels respectifs ont éveillés la jalousie de nos ennemis et j’ai dû faire cavalier seul pour les traquer tout en te préservant. J’ai toujours été le plus puissant de nous deux. Nos destins nous ont beaucoup éloignés mais je te pardonne ton erreur et je vais te donner une unique chance. Deviens mon apprenti et je t’ouvrirais les portes du pouvoir et de la force. Faisons à nouveau chemin côte à côte et tu gagneras des alliés puissants car j’ai rejoint l’escadrille Antarès, une armée à la conquête des mondes. Tu devras faire tes preuves, prouver ta loyauté car ils t’ont observés, ils ont voulu t’abattre lorsqu’ils ont appris que tu me menaçais mais je leur ai parlé, et les ai convaincu que tu entendrais raison. Maintenant je vais te laisser faire ton choix.» [/i]
Ses mots résonnaient dans mon esprit alors contre je sombrais à nouveau dans l'inconscience. Ils étaient criant de vérité je le ressentais au plus profond de mon être. Je m’aperçus que mon choix c’était imposé à moi depuis l’instant où nous avons combattu. Et puis ce nom, Antarès… Qui sonne comme la puissance, l’immensité et la force brute…
Voilà l'histoire du moment qui a changé ma vie et m’amène devant vous aujourd’hui Antariens. J’ai ouvert les yeux et je suis devenu l’humble apprenti de votre compagnon Dark Ciryus. Je vous demande solennellement de m’accepter dans vos rangs. Je jure de servir et de combattre pour Antarès jusqu’à n’être plus que poussière, que les étoiles m’en soient témoins.